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Contrôle technique sur les deux-roues ?

Contrôle technique obligatoire sur les deux-roues : une nécessité ou une contrainte ? La question du contrôle technique obligatoire pour les deux-roues, qu’il s’agisse de motos ou de scooters, suscite depuis plusieurs années de nombreux débats en Europe et particulièrement en France. Alors que les voitures sont soumises à un contrôle technique strict pour garantir leur sécurité et limiter les émissions polluantes, les deux-roues motorisés bénéficient encore d’une réglementation beaucoup plus souple. Mais la sécurité routière et l’environnement justifient-ils l’instauration d’un contrôle technique obligatoire pour ces véhicules ? Une question de sécurité routière Les statistiques de la sécurité routière montrent que les motards sont particulièrement vulnérables. Selon la Sécurité Routière, les conducteurs de deux-roues représentent environ 20 % des tués sur les routes françaises, alors qu’ils ne constituent que 2 % du trafic. Les défaillances techniques – freins, éclairage, pneus usés – sont souvent incriminées dans les accidents graves. Un contrôle technique régulier pourrait donc permettre de détecter ces anomalies avant qu’elles ne deviennent dangereuses. Les partisans de cette mesure estiment qu’il s’agit d’un moyen efficace de réduire le nombre d’accidents et de renforcer la sécurité sur nos routes. SOURCE : Bilan 2024 de la sécurité routière Un impact environnemental non négligeable Outre la sécurité, les deux-roues motorisés participent également à la pollution atmosphérique. Certains modèles, notamment les scooters anciens et les motos deux-temps, émettent des niveaux élevés de particules fines et de gaz polluants. La mise en place d’un contrôle technique obligatoire pourrait inclure un volet environnemental, obligeant les propriétaires à maintenir leur véhicule en conformité avec les normes d’émissions et contribuant ainsi à la lutte contre la pollution urbaine. Source : Étude sur la pollution des deux-roues – Le Repaire des Motards Les défis d’une telle réglementation Malgré ces avantages, l’instauration d’un contrôle technique obligatoire pour les deux-roues pose plusieurs défis : Coût pour les usagers : Les conducteurs de deux-roues pourraient voir leurs dépenses augmenter, certains véhicules nécessitant des réparations coûteuses pour passer le contrôle. Adaptation des centres de contrôle : Les infrastructures existantes devraient être adaptées pour pouvoir tester correctement les motos et scooters, ce qui représente un investissement conséquent. Acceptation par les motards : Les usagers des deux-roues sont souvent très attachés à leur liberté et pourraient percevoir cette mesure comme une contrainte excessive ou un contrôle administratif inutile. Source : Analyse des défis du contrôle technique moto – MotoMag L’expérience européenne Certains pays européens ont déjà mis en place des contrôles techniques pour les deux-roues. En Belgique, par exemple, les motos de plus de cinq ans doivent passer un contrôle technique tous les deux ans. Les premiers retours montrent une amélioration de l’état général des véhicules et une diminution des défaillances mécaniques sur la route, bien que l’impact sur le nombre d’accidents reste difficile à quantifier. Source : Contrôle technique moto en Belgique – Controle-Technique.be Conclusion Le contrôle technique obligatoire pour les deux-roues apparaît comme un compromis entre sécurité routière et protection de l’environnement. Cependant, sa mise en place doit être réfléchie pour éviter d’alourdir la charge financière des motards et garantir l’efficacité réelle de la mesure. Une approche progressive, avec une sensibilisation accrue et des incitations à l’entretien régulier des véhicules, pourrait constituer une première étape avant l’instauration d’un contrôle strict et systématique. Source : Bilan et recommandations – ONISR

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qu'est-ce qu'un courtier en 2025?

Qu’est-ce qu’un courtier en 2025?

Qu’est-ce qu’un courtier en 2025 Avec une profusion d’offres et une mise à jour permanente des termes du contrat, le courtier est plus nécessaire que jamais en 2025. En 2025, entre les normes actualisées, les programmes d’innovation et le besoin de toujours plus en profondeur de leurs distincts précis, un courtier en assurance est un danger stratégique. Une vision limpide. Il existe diverses offres de produits d’assurance : santé, prévoyance, multirisques professionnelles, chauffage, assurance décennale, flotte de voitures, assurance animale, etc.  Chaque contrat présente des surprises et ne couvrira pas ses points forts. Les offres pilotes choisissent les meilleures organisations.

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Réglementation trottinettes électriques

Réglementation pour engins de déplacement personnel motorisés (EDPM), mis en vigueur depuis octobre 2019 Trottinettes électriques et EDPM : quelles règles de circulation et quelles amendes ? Depuis le 25 octobre 2019, le Code de la route reconnaît officiellement les engins de déplacement personnel motorisés (EDPM), comme les trottinettes électriques, monoroues, gyropodes ou hoverboards. Ces véhicules doivent respecter des règles précises afin de garantir la sécurité de tous les usagers de la route. Équipements obligatoires et recommandations Pour circuler en toute légalité, plusieurs obligations s’imposent aux conducteurs : Assurance obligatoire : en cas de défaut, l’amende peut aller jusqu’à 3 750 €. Vitesse maximale limitée à 25 km/h : au-delà, le conducteur risque 1 500 €. Engin débridé : 135 € d’amende. Circulation interdite sur les trottoirs : 135 € d’amende. Conduite interdite aux moins de 12 ans : 135 € d’amende. Visibilité insuffisante (absence de gilet ou d’équipement réfléchissant) : 135 €. Téléphone en main ou écouteurs aux oreilles : 35 € d’amende. Transport de passagers interdit : 35 €. Non-respect des règles de circulation : 35 €. Conduite sous l’emprise de l’alcool : 135 €. Où peut-on circuler ? En agglomération : circulation uniquement sur les pistes et bandes cyclables. À défaut : circulation possible sur les routes limitées à 50 km/h maximum. Hors agglomération : circulation interdite, sauf sur les voies vertes et les pistes cyclables. Pourquoi ces règles ? Ces règles visent à encadrer l’usage croissant des EDPM et à réduire les accidents. Les trottinettes électriques et autres engins similaires offrent une alternative pratique aux déplacements urbains, mais ils nécessitent une conduite responsable et respectueuse du code de la route.

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Retour du 90 km/h sur les routes secondaires : ce qu’il faut savoir

Un peu d’histoire   Depuis le 1er juillet 2018, la vitesse maximale autorisée sur les routes bidirectionnelles sans séparateur central, hors agglomération, était passée de 90 km/h à 80 km/h. Cette mesure avait pour objectif de réduire la mortalité routière et de sauver plusieurs centaines de vies chaque année. Sa mise en place avait entraîné le remplacement de milliers de panneaux de signalisation et suscité de nombreux débats parmi les usagers et les élus. L’assouplissement de la règle En décembre 2019, la Loi d’Orientation des Mobilités a redonné aux conseils départementaux la possibilité de rétablir la limitation à 90 km/h sur certains tronçons. Pour cela, ils devaient respecter des conditions strictes liées à la sécurité, notamment l’absence d’intersections dangereuses et la longueur suffisante des portions concernées. Un retour progressif au 90 km/h Depuis, de nombreux départements ont choisi de revenir progressivement au 90 km/h sur une partie de leur réseau. En 2025, plus de 50 départements ont déjà franchi le pas, représentant plusieurs dizaines de milliers de kilomètres de routes. Certains, comme le Puy-de-Dôme, l’Aveyron ou l’Ardèche, ont généralisé cette limitation, tandis que d’autres l’appliquent uniquement sur certaines portions. Dans le Morbihan, par exemple, environ 8 % du réseau départemental est repassé à 90 km/h, tandis que l’Eure prévoit un retour complet d’ici 2026, avec un changement de signalisation progressif. Des réactions partagées Le retour au 90 km/h est salué par de nombreux automobilistes et élus locaux, qui y voient une mesure plus adaptée aux réalités des territoires ruraux. Beaucoup estiment que la réduction à 80 km/h n’avait qu’un impact limité sur la sécurité, tout en compliquant les trajets quotidiens. Cependant, les associations de prévention routière restent prudentes. Elles rappellent que la vitesse demeure l’un des premiers facteurs de mortalité sur les routes et appellent les conducteurs à rester vigilants, quel que soit le seuil autorisé. En résumé 2018 : passage de 90 à 80 km/h sur routes secondaires. 2019 : la loi permet aux départements de revenir à 90 km/h. 2023–2025 : plus de 50 départements ont déjà adopté le 90 km/h, totalement ou partiellement. 2026 : retour prévu dans certains départements sur l’ensemble du réseau.

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